Politique de protection des renseignements personnels

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Insectes et pesticides

Vous retrouverez sur cette page de nombreuses informations concernant la réglementation en vigueur au sujet des pesticides ainsi que certains insectes à surveiller!

Règlement sur les pesticides

Les pesticides sont des substances utilisées contre les parasites, animaux et végétaux des cultures. Depuis 2003, la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines assure leur contrôle strict sur son territoire en vertu du Règlement 820. Ce règlement vise à restreindre l’utilisation des pesticides et à encadrer l’application de ceux-ci. Parallèlement, la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines encourage sa population à adopter de saines pratiques culturales, sans pesticides, permettant une gestion écologique des végétaux, notamment, la pelouse.

Malgré de bonnes pratiques culturales, une infestation d’insectes ravageurs pourrait tout de même survenir. La Ville peut donc délivrer, exceptionnellement, un permis temporaire d’utilisation de pesticides. 

Pour en savoir plus, consultez la page Règlements municipaux.

Informations à l’intention des entrepreneurs

À Sainte-Anne-des-Plaines, tout entrepreneur ou entreprise qui applique des engrais et exécute des traitements phytosanitaires, incluant tous les pesticides (chimiques ou à faible impact), doit être inscrit au registre de la Ville et en assurer le renouvellement annuel le 1er janvier de chaque année.

Toute entreprise ou entrepreneur non inscrit au registre et qui réalise des mandats sur le territoire anneplainois commet une infraction et est passible des peines prévues au règlement.

Pour vous inscrire au registre, consultez le formulaire dédié à cet effet sur le portail citoyen.

Formulaire d'inscription obligatoire au registre municipal des pesticides

Programme de contrôle des insectes piqueurs

Comment faire ma part?

La Ville de Sainte-Anne-des-Plaines a mandaté la compagnie GDG Environnement pour effectuer le contrôle biologique des mouches noires et moustiques piqueurs jusqu’en 2024.

En avril, les équipes amorcent la prospection larvaire et le premier traitement suivra dès que les conditions seront réunies pour obtenir la meilleure efficacité.

Il vous est possible d’adresser, en tout temps, une demande d’information ou une requête au responsable du projet :

Afin de réduire la prolifération des moustiques en milieu résidentiel, voici quelques recommandations :

  • Assurez-vous que vos drains sont en bonne condition et que l’évacuation de l’eau se fait bien.
  • Préparez votre piscine tôt, car une piscine non démarrée peut générer des moustiques dès la troisième semaine de mai.
  • Ne laissez pas de pneus qui contiennent de l’eau à l’extérieur et à proximité des habitations.
  • Limitez la présence de tas de feuilles mortes ou bâches au sol.
  • Retournez votre bateau ou votre chaloupe ou, si vous les laissez à l’endroit, assurez-vous d’enlever les bouchons de drain.
  • Videz les brouettes et seaux, puisque remplis d’eau, ils constituent d’excellents milieux producteurs de moustiques.

Tous ces contenants sont capables de produire plusieurs centaines de moustiques tous les 7 ou 8 jours.

Agrile du frêne

Description et cycle de vie

L’agrile du frêne (Agrilus planipennis) est un coléoptère de la famille des buprestes. De couleur vert émeraude brillant, il mesure à peine de 8 à 15 mm de longueur. Il s’attaque à tous les types de frênes et les tue.

Il est possible d’observer l’adulte du début juin jusqu’à la fin août. Il se nourrit des feuilles de frênes. Après l’accouplement, la femelle pond ses œufs sur le tronc de l’arbre, dans les anfractuosités ou sous des écailles de l’écorce. La larve se développe durant l’été, se nourrissant entre l’aubier et l’écorce en creusant des galeries en forme de « S ». Ces galeries entravent la circulation des éléments nutritifs de l’arbre et par conséquent entraînent sa mort. La larve mue et se développe. Elle se courbera et prendra la forme d’un « J ». Sous cette forme, elle passera l’hiver.

Les larves devenues nymphes peuvent être présentes sous l’écorce de la fin avril jusqu’au milieu du mois de juillet.

Sur le tronc, l’émergence de l’adulte produit un trou de sortie en forme de « D » majuscule. Les galeries sinueuses sont visibles sous l’écorce. Ces adultes retourneront s’alimenter dans le feuillage et le cycle reprend.

Pour plus de renseignements, consultez le site Web de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Il existe 3 espèces de frênes que l’on peut retrouver à Sainte-Anne-des-Plaines :

  • le frêne blanc (Fraxinus americana)
  • le frêne rouge (Fraxinus pennsylvanica)
  • le frêne noir (Fraxinus nigra)

Principales caractéristiques d’un frêne

  • des feuilles composées présentant de 5 à 11 folioles opposées ;
  • des samares souvent en grappe qui peuvent persister durant l’hiver ;
  • une écorce variable, selon son âge, mais souvent cannelée avec des crêtes en forme de losange.

Quels sont les signes d’un frêne infesté?

Selon l’avancement de l’infestation, l’arbre peut présenter les signes suivants :

  • éclaircissement de la cime et mortalité des branches ;
  • trous d’émergence des insectes adultes en forme de « D » majuscule sur le tronc et galeries sinueuses sous l’écorce ;
  • pousses adventives (drageons).

Lorsque ces symptômes caractéristiques sont constatés, l’arbre est déjà grandement affecté. C’est pourquoi la détection précoce est essentielle pour protéger nos frênes. Il est très difficile de diagnostiquer un spécimen en début d’infestation. N’hésitez pas à faire appel à un spécialiste qui est membre de la Société internationale d’arboriculture du Québec ou un ingénieur forestier. 

Le risque

Un arbre infesté implique la perte éventuelle du spécimen de frêne. La présence de l’agrile entraîne l’infestation des arbres voisins et de ceux des parcs et des boisés. Encore plus, il contribue à la propagation de l’insecte au-delà des limites actuelles de sa distribution. Le déplacement de matières infestées soit des résidus de frênes sous toutes ses formes ainsi que le bois de chauffage en général représente le plus grand risque.

Des gestes à éviter

Le déplacement de résidus de frênes sous toutes ses formes (billes, bûches, planches, branches, feuilles fraîches, rameaux, copeaux, souches) est à éviter. Il en est de même pour tout le bois de chauffage, et ce, de toutes les essences d’arbres. Ces déplacements de matières potentiellement infestées sont les principaux responsables de la propagation de l’agrile du frêne. En ne déplaçant pas de résidus de frêne et de bois de chauffage, vous contribuez à empêcher la propagation de l’agrile dans les zones non infestées.

Quoi faire si je vois un frêne qui semble malade?

La Ville invite toutes les personnes à signaler tout frêne présentant des signes et symptômes s’apparentant à la présence de l’agrile du frêne ou en état avancé de dépérissement. Dans un tel cas, il faut communiquer avec le Service de l’urbanisme et de l’environnement de la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines au 450 478-0211, poste 3050.

Les actions de la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines

La Ville de Sainte-Anne-des-Plaines agit de façon proactive en mettant en place des actions concrètes pour contrer l’agrile du frêne comme:

  • Le traitement au TreeAzin™ de tous les frênes publics jusqu’en 2022 afin de traiter les frênes malades sur notre territoire;
  • La cessation de plantation de frênes et la mise en place de l’interdiction de plantation de frênes sur l’ensemble du territoire dans le règlement numéro 860 sur le zonage

En 2023, le montant qui était préalablement alloué pour le traitement au TreeAzin™ s’est vu prendre un nouveau virage. Avec cette somme, nous avons mis de l’avant un projet de replantation d’arbres en collaboration avec l’organisation Arbre-Évolution. À ce jour, près de 800 arbres et arbustes ont été plantés dans le cadre de ce projet.

La prévention, votre meilleur allié

Si votre frêne ne comporte aucun signe de dépérissement, faites-le traiter par injection de TreeAzin™. C’est le meilleur moyen de le protéger. Plus tôt vous commencez les traitements, meilleures sont vos chances de sauver votre frêne. Vous pourrez ainsi continuer à profiter des bienfaits de votre frêne et de la valeur qu’il ajoute à votre propriété.

L’insecticide nommé TreeAzin™ a été homologué par l’Agence de réglementation de lutte antiparasitaire (ARLA) et de ce fait, approuvé au Canada. Il s’agit d’un pesticide à faible impact qui est injecté directement dans le tronc de l’arbre à partir d’une capsule fermée. De la sorte, aucun TreeAzin™ n’est libéré dans l’atmosphère. Conformément au Règlement sur le contrôle des pesticides sur l’utilisation stricte de pesticides à Sainte-Anne-des-Plaines, ce produit ne nécessite aucun permis pour être utilisé, car il comporte des risques très faibles pour la santé humaine et l’environnement s’il est utilisé conformément à son étiquette d’homologation et appliqué par un professionnel certifié. Il peut donc être utilisé comme traitement préventif ou comme mesure de contrôle si l’infestation en est à ses débuts. Cet insecticide à base de margousier (Azadirachta indica), un arbre originaire d’Inde, est une propriété intellectuelle du Service canadien des forêts. Il consiste en des traitements de micro-injections au périmètre du tronc. Seuls des utilisateurs spécialisés peuvent l’appliquer. Le traitement de TreeAzin™ doit être fait minimalement aux deux ans, jusqu’à ce que la recherche permette de trouver une solution durable au problème de l’agrile du frêne.

Lorsque les symptômes d’attaque apparaissent sur un frêne, il est généralement trop tard pour le sauver. Aucun produit pour le moment ne permet l’éradication de l’insecte.

Est-ce que mon arbre est un frêne?

Les résidents qui possèdent un ou plusieurs frênes peuvent communiquer avec le Service de l’urbanisme et de l’environnement de la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines au 450 478-0211, poste 3050 afin de prendre rendez-vous pendant la période estivale afin de faire évaluer leur arbre.

L’abattage de frênes pour des raisons préventives est inutile!

L’agrile du frêne ne peut être éradiqué par l’abattage des spécimens de frênes. Toutefois si votre arbre est petit et en mauvaise santé, il peut être plus avantageux d’abattre et de le remplacer. Le retrait des arbres hôtes n’étant pas une mesure efficace de lutte contre l’agrile.

Le propriétaire est responsable de l’abattage et de l’entretien de ses arbres. Si vous êtes dans l’obligation d’abattre un arbre, un certificat d’autorisation d’abattage d’arbre est obligatoire. Notez que l’abattage d’un arbre très infecté peut coûter très cher, puisque ceux-ci deviennent dangereux pour les élagueurs.

Une fois l’abattage terminé, les résidus de bois de frênes (bûches, tronc et branches) ne devraient jamais être conservés. Ils doivent être détruits systématiquement, car les larves d’agrile qu’ils contiennent émergeront au stade adulte au printemps suivant. Assurez-vous que votre arboriculteur dispose et collecte les résidus de votre frêne correctement.

Revalorisation sécuritaire du bois suite à l’abattage 

La Ville de Sainte-Anne-des-Plaines travaille avec le Centre de valorisation du bois urbain (CVBU) afin d’abattre les frênes morts ou malades sur les terrains de la Ville. Il est important de savoir que la procédure d’abattage d’arbres utilisée à Sainte-Anne-des-Plaines respecte les normes imposées par le CVBU. Suite à ces abattages, le bois est traité selon les exigences du gouvernement fédéral afin de prévenir l’introduction et la propagation de l’agrile du frêne.

La revalorisation du bois provenant d'arbres coupés représente une approche durable et respectueuse de l'environnement visant à maximiser l'utilisation des ressources. Plutôt que de considérer le bois simplement comme un produit fini après abattage, la revalorisation cherche à exploiter de manière optimale chaque composant de l'arbre abattu, favorisant ainsi la durabilité.

À la suite de ces traitements, une quantité du bois de frêne est déchiquetée en copeaux afin que ces derniers puissent être réutilisés dans la Ville. Une autre partie de ce bois récolté est transformée en bois d’œuvre pour différents projets locaux. La Ville adopte donc une approche d'économie circulaire en réutilisant, recyclant et valorisant les ressources, contribuant ainsi à préserver l'environnement et à promouvoir la durabilité.

Vers blancs

Les vers blancs figurent parmi les ravageurs des pelouses le plus fréquent et il est relativement difficile à éliminer. Leur présence peut rendre la pelouse flétrie et brune. Les zones touchées sont molles et spongieuses sous les pieds et le gazon se défait facilement en plaques à ces endroits. En repliant délicatement la plaque de gazon, notez le nombre de vers blancs exposés.

La présence de plus de dix vers blancs par pied carré risque d’abîmer votre pelouse.

Au printemps et à l’automne, il arrive souvent que des mouffettes et d’autres petits mammifères soulèvent le gazon afin de se nourrir de vers blancs. Ces dommages collatéraux causés à votre pelouse ainsi que la présence d’une bande d’étourneaux sansonnets ou de carouges à épaulettes qui se nourrissent sur votre pelouse sont des signes d’une infestation de vers blancs. Si vous remarquez que l’un ou l’autre de ces prédateurs naturels déterrent votre gazon, vérifiez s’il y a des vers blancs. Il s’agit généralement des premiers indices observables. Par contre, sans ces animaux, le problème de vers blancs ne ferait qu’empirer, donc concentrez-vous sur le problème de vers blancs en priorité et le problème des visites d’animaux indésirables se règlera par lui-même.

Prenez soin de votre pelouse

Un bon entretien de la pelouse peut prévenir les problèmes causés par les vers blancs avant qu’ils ne se produisent. Une pelouse bien entretenue qui pousse vigoureusement tolère mieux les vers blancs qu’une pelouse stressée, car les dommages infligés à une racine sont neutralisés par l’ensemble du système racinaire. Enlevez le surplus de chaume et aérez les endroits où le sol est compacté afin d’obtenir un drainage adéquat. L’utilisation d’un aérateur de gazon ou de patins à pointes pour l’aération des pelouses peut aussi aider à diminuer les populations de vers blancs. Il faut également réduire au maximum l’éclairage extérieur et finalement la tonte du gazon doit être supérieure à 10 cm. Un gazon sur enrichi en engrais chimique ou composé uniquement de la même essence attire davantage cet indésirable.

Il y a plusieurs autres stratégies possibles, communiquez avec le responsable de ce dossier au Service de l’urbanisme et de l’environnement de la Ville afin de bien vous conseiller.